Afin de maintenir les populations sur place, il serait souhaitable de proposer des solutions durables au très grand problème de chômage à mossendjo et dans la région.Les quelques sociétés forestières et la comilog longtemps présentes dans la ville, ont arrêté leur activité. Divisée en deux, la ville de mossendjo se présente sur un étirement avec une concentration de six quartiers( mossendjo poste) axe yaya et d'une partie moins dense (mossendjo gare) avec sa légendaire plaine de nianga -marala sur l'axe vers le gabon.Aujourd'hui, le seul moyen de survivre est de faire " gazélien" seul activité pouvant apporter un peu d'argent à celui qui la pratique. Cette activité qui consiste à chasser le gibier de brousse et proposer sur les marchés cette viande, seule source de protéine favorise un braconnage à grande échelle, chargé d'approvisionner les marchés des grandes villes du pays et dont les conséquences encore inconnues des populations, peuvent êtres graves pour la nature toute entière avec la disparition de certaines espèces animales. C'est pourquoi, nous pensons nécessaire d'apporter d'autres concepts qui ont fais des preuves ailleurs pour modifier les comportements en créant des fermes et en développant le tourisme équitable car la richesse de la faune et de la flore de cette région ( massif du chaillu) , ne peut pas laisser indifférent plus d'un amateur. Dans cette région, au contraire des populations, la nature n'est pas pauvre. Sur le cour de la louessé, se trouvent, les chutes de mourahala, très belle merveille de la nature d'où l'homme, se faisant tout petit assiste à un spéctacle éblouissant, entre le ciel et la terre à travers une alliance matérialisée par un arc en ciel (muhiama). Madouma,avec sa célèbre petite école et son dispensaire, village crée par les missionnaires protestants suédois, donne un charme à la route conduisant vers le bac de ngouélé en traversant les villages de mbouissi, mayala, salha, mitele, litsandou, ngongodo etc.... Le chemin de fer à unique voie , actuellement exploité par le cfco, propriété de la comilog fermée , reste avec la piste reliant mossendjo à dolisie le seul moyen communication . Mossendjo est également relié à la frontière du congo avec le gabon( lekoko) par une piste carrossable passant par moungoundou, mayoko, tsinguidi et mbinda. On trouve dans les forêts de mossendjo, plusieurs espèces animales, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. Les rivières itsibou, lissafi, makengué, mirombo, mikangala, inouka, bitsiba, huissa, limbamba, moudibou, livembe, la louéssé et bien d'autres, regorgent de plusieurs types de poissons et crustacés. la région de mossendjo, compte parmi les plus riches en espèces animales: tsibidi( aulacode), ngumba(porc-épic), tsiessi(gazelle), kabi(biche), issibu(antiloppe), mussumi(antilope), mvudi(antilope cheval), mukuti(antilope), kongo(antilope d'eau), nguya(sanglier), impeze, mackak kadi(singe), medzi(petit singe), iyangui(chimpanzé), hiama(gorille), mvubu(hippopotame), nzahou( éléphant), ngô(panthère), nzobo(civette),imbungu(hyène), likegni(chat sauvage), mbala a suahi miohot(chat sauvage), ngaha( écureuil),kumbi( mulot), mfudu( tortue), ignengo, likaha(pangolin), linzandi(lémurien), kanga(pintade), nguali(perdrix), mudinda, kehe, likunda( tourterelle), libembe(pigeon), mukuhu, mbida(aigle), ibidu(hibou), muledi(épervier), pili(vipère), gnete, muduma(couleuvre), mbomo(python), mutotôto, ndouna(mamba), mouemvo,kuhi... .Pour ne pas être complice de la disparition de certaines espèces de la nature mais participer à la survie de cette localité, venez nous rejoindre à travers des réflexions et des contributions quelconques pouvant garantir la survie de l'espèce humaine et la sauvegarde de toutes les richesses de la nature dans cette région menacée. votre expérience nous intéresse |
village au bord de la loussé

louetsi
gorille

hiama
sciage d'un limba

mulimba
éléphant

nzahu
antilope

kabi